viernes, 18 de julio de 2008

La Bamboche / Jean Blanchard y Evelyne Girardon


Hace muchos años cayó en mi manos una cinta de casete ( se escribe así según la R.A.E. ), con unos curiosos y melenudos individuos que cantaban en francés. En un primer momento no me emocionaron demasiado, pero después de escucharlos algunas veces, empecé a cogerles el gusto a aquellas baladas galas. Eran canciones populares francesas y el sonido era bastante lamentable - una cinta de segunda mano de los 80 -, pero los estribillos, los coros de los muchachos, y aquellos curiosos instrumentos me engancharon. Se llamaban la Bamboche - marioneta grande o bambocher, hacer juerga, según los diccionarios- y algunas canciones como le tailleur de pierre me repiten en la cabeza agradablemente, y me traen buenos recuerdos de épocas pasadas.

He encontrado la letra, pero le falta un verso;


Le tailleur de pierre

Depuis Paris jusqu' à Valence , j' ai fait 100 lieues sans travailler ( bis )

Depuis Paris petite ville , à Montpellier bien renommée ( bis )

Tout en entrant dedans la ville , j' entend les compagnons chanter ( bis )

X Bonjour bonjour tailleur de pierre , et vous le maître de chantier ( bis )

N' y aurait il pas d' ouvrage à faire pour un compagnon étranger ? ( bis )

Mais si , mais si , répond le maître , pourvu qu' il sache travailler ( bis )

X ( bis )

Il prend sa pierre et il l' affine , la fait pareille à un papier ( bis )

Le bourgeois dit à la bourgeoise , ah mon dieu quel bon ouvrier !
( bis )

Nous avons notre fille aînée , s' il la veut faut la lui donner ! ( bis )

La fille prend sa quenouillette , sur le chantier s' en va filer
( bis )

X Bonjour , bonjour , tailleur de pierre , voulez vous pas vous marrier ?

Je vous remercie demoiselle , de l' honneur que vous me faisez
( bis )

Mais j' ai mon tour de France à faire , s' il plaît à dieu le finirai ...
( bis )


Las x son el verso que falta y unas palabras que yo creo que están mal.

Es una bonita, sencilla y agradable historia sobre un picapedrero y la hija de unos "burgueses". La belleza de la sencillez.


Mirando el programa de los festivales de Ainsa, he visto que unos de los miembros de la Bamboche; Jean Blanchard y Evelyne Girardon vienen el día 24 de Julio. Me ha sorprendido agradablemente - e excepción de los horarios - y he vuelto a escuchar aquellas canciones. Y aprovechando la tesitura he buscado más cosas sobre ellos, y lo que he encontrado - gracias a Enrique - me ha vuelto a emocionar.

El muchacho - Jean B. - tiene varios trabajos en solitario, pero hay uno que me ha gustado mucho con Sylvie Berger ( la de la foto ) y Robert Amyot, se titula : Fleur de terre. La voz de Sylvie es un auténtico escándalo. Con Julien Biget y Emmanuel Pariselle tiene un grupo que se llama la Bergère. El disco es muy bueno - nada que ver con el sonido del casete - , pero especialmente hay una canción que me gusta sobremanera y cuenta una historia muy tradicional, sencilla como todas, muy emotiva, y cantada a capella; me pone los pelos de punta. La canción es la siguiente:


Le chateau de Beaufort / Pour son honneur garder

Au château de Beaufort, il y’a trois jolies filles, (bis)
Il y’en a une, jolie comme le jour,
Ah c’est un capitaine, qui vient lui faire la cour.

Par un lundi matin, il la prend il l’emmène, (bis)
Vite la monte, sur son cheval grison,
À Paris il l’emmène, dans une garnison.

Quand ça fut au souper, n’voulait manger ni boire, (bis)
« Mangez la belle, prenez vos appétits,
Avec un capitaine, vous passerez la nuit.

Mais quand elle eut soupé, la belle est tombé morte,(bis)
« Sonnez trompettes, le restant de la nuit,
Ma mie Nannette est morte , j’en ai le cœur transi. »

On s’en fut l’enterrer, au château de son père, (bis)
Sous une rose, entre trois fleurs de Lys,
Prions l’Bon Dieu pour elle, qu’elle aille en Paradis.

Mais au bout de trois jours, son père s’y promène, (bis)
« Bonjour mon père, je suis ressuscitée,
J’ai fait trois jours la morte, pour mon honneur garder. »


Es otra sencilla historia, pero que bonita sencillez...

No hay comentarios: